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Message  Admin Dim 29 Mar - 12:35

Marseille (en provençal Marselha, Marsiho en latin Massilia) est une ville du Sud-Est de la France. Surnommée la Cité phocéenne, en raison de sa fondation vers 600 avant J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée en Asie Mineure sous le nom de Massalia, elle est la plus ancienne implantation urbaine de France. Elle est également le premier port de France et de Méditerranée.

Située au sud-est de la France, (par voies express, à 775 km de Paris, 316 km de Lyon, 204 km de Nice, 521 km de Milan et 506 km de Barcelone), elle est bordée par la Méditerranée à l'ouest, enserrée par les massifs de l'Estaque au nord, de l'Étoile et du Garlaban à l'est et des Calanques au sud.

Avec ses 839 043 habitants, elle est la deuxième ville du pays[1] par sa population communale et celle de son unité urbaine et constitue la 3e aire urbaine du pays. La commune s'étend sur une superficie de 240 km²[2]. Depuis l'an 2000, Marseille est à la tête de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole qui regroupe 1 023 972 habitants.

Marseille est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône et le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle abrite le club le plus titré du football français, l'Olympique de Marseille.

Ses habitants sont appelés les Marseillais.
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Message  Admin Dim 29 Mar - 12:40

@ @ La ville, deuxième de France suivant sa population communale et son agglomération mais troisième aire urbaine selon l'INSEE, est surtout la plus ancienne ville de France et une des plus vieilles d'Europe.

Marseille est une des rares villes qui n'ait pas de banlieues à proprement parler, ces dernières, les-dits quartiers nord, sont en fait parties intégrantes de la commune, regroupées dans les 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements.

Hydrographie [modifier]

L'Huveaune et son affluent le Jarret, entièrement recouvert dans la partie urbaine de la ville, sont les principaux cours d'eau traversant Marseille avec le ruisseau des Aygalades. L'Huveaune et les Aygalades sont par principes des fleuves, mais ont des débits relativement faibles. Le système hydrographique du bassin de la ville est propre au milieu méditerranéen : l'eau est peu présente dans ses cours d'eau mais a, à partir de débit normal faible, des crues importantes en cas de pluies. L'eau est très fortement canalisée, souvent à la source même de ces cours d'eau, et irrigue l'ensemble du bassin[3]. Dans le cas des cours d'eau marseillais, ceux-ci sont ré-alimentés en eau par le trop plein du Canal de Marseille.

Depuis plus de dix ans, l'Huveaune, juste après le point de confluence avec le Jarret, est déviée vers la station d'épuration des eaux de Marseille car son embouchure polluait les plages de la ville, l'eau traitée est ensuite rejetée au sud de la ville, dans les Calanques, par l'émissaire de Cortiou.

Marseille est alimentée en eau potable à 75 % par le Canal de Marseille (eaux de la Durance), et à 25 % par le Canal de Provence (eaux du Verdon).

Sismicité [modifier]

Si la région Provence Côte d'Azur comporte des zones à risques sismiques en particulier dans les régions de Nice et d'Aix-en-Provence, les risques semblent négligeables pour Marseille[4].

Topographie [modifier]
Marseille vu par le satellite Spot

Son territoire historique forme une sorte d'amphithéâtre, enserré par la mer à l'ouest, par des montagnes (le Massif des calanques) au sud avec Marseilleveyre, par la Côte Bleue au nord avec l'Estaque (immortalisé par le peintre Paul Cézanne) et par les chaînes de l'Étoile et du Garlaban au nord-est.

Près de la moitié de la superficie communale est en territoire naturel inconstructible et la ville s'étale sur un territoire extrêmement vaste, cinquième commune de la France métropolitaine par sa superficie. Ainsi sa densité (3 487 habitants par kilomètre carré) est-elle largement inférieure à des villes entièrement urbanisées telles que Lyon (9 866 h/km²) ou Paris (20 696 h/km²) mais comparable à celle de Toulouse (3 700 h/km²) mais si on prend en compte uniquement sa zone habitable (150 km²) sa densité atteint 5 594 h/km² ce qui est presque comparable à des villes entièrement urbanisées comme Lille (6 489 h/km²).

De par sa superficie (240,62 km²), Marseille est 2,5 fois plus grande que Paris, ou encore cinq fois plus grande que Lyon et est même plus étendue que Le Caire (210 km²) ! Dans le sens Nord/Sud, la ville s'étend sur 14 kilomètres, entre Notre Dame Limite et le Vieux port considéré comme le centre ville. Puis, il faut compter encore une grosse dizaine de kilomètres pour accéder aux calanques de Sormiou et Morgiou qui font partie du 9e arrondissement de Marseille. En longeant la mer Méditerranée, cela fait un total de pas moins de 21 kilomètres pour rallier Callelongue, depuis l'Estaque.
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Message  Admin Dim 29 Mar - 12:40

Une telle immensité a rendu difficile le développement des transports. Marseille est une des seules villes de France de plus de 200 000 habitants à ne pas être dotée d'un périphérique urbain. Ceci se traduit par une traversée de la ville obligatoire pour tous ceux qui longent la côte, d'autant que la route qui contourne la cité par les collines est condamnée depuis plus de trente ans en raison des risques d'incendies.
Les accès à Marseille

Tournée vers la mer, la ville a longtemps « ignoré » l'arrière-pays provençal dont la seule voie de communication a longtemps été la vallée de l'Huveaune, vers Aubagne. Cependant, l'activité portuaire s'est déplacée progressivement vers le littoral nord de la ville, avant de se localiser sur le site de Fos-sur-Mer aménagé dans les années 1960.

Paradoxalement, Marseille est traversée par trois autoroutes qui déversent un flot continu de voitures en plein centre ville: l'A50 (Autoroute Est) qui rejoint Aubagne, Toulon et Nice, l'A55 (Autoroute du Littoral) qui joint la zone de Vitrolles puis vers Lyon et Montpellier, les installations industrielles de l'étang de Berre et Fos-sur-Mer et l'aéroport à Marignane et l'A7 (Autoroute Nord) qui dessert Aix-en-Provence et Lyon. Le tunnel Prado-Carénage, ancien tunnel ferroviaire reconverti en 1993 en tunnel routier à péage, relie l'extrémité de l'A50 au Vieux Port, tout près de la sortie de l'A55. La Rocade L2, dont la livraison ne cesse d'être repoussée (2011 ?), achèvera en fait une sorte d'intraphérique d'une totalité de 35 km. Elle devrait, à terme, permettre de désengorger le centre ville en rendant possible un contournement par l'est[5].

Outre les contraintes géographiques, l'urbanisme sur un tissu urbain marqué par la sédimentation de l'histoire rend tous les transports difficiles.
Vue aérienne du centre de Marseille

La ville s'est développée autour de l'ancien port grec devenu « Le Vieux-Port », notamment au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, période pendant laquelle, elle a connu un développement très important, stimulé par la croissance du commerce vers le nouvel empire colonial français : l'Algérie, le Levant et l'Extrême Orient. La rue de la République est un parfait exemple de cet urbanisme du second Empire, large et longue percée haussmannienne, comparable à l'avenue de l'opéra à Paris, qui, du Vieux Port au bas de la Canebière, aboutit aux quartiers des docks en pleine restructuration.

Le franchissement de l'obstacle naturel qu'est le port avait été résolu par la mise en place d'un pont transbordeur en 1905, dynamité par les allemands en 1944. Le franchissement du port a été rétabli par la mise en place à la fin des années soixante de deux tunnels .

La circulation reste très difficile en centre ville.

Les transports publics sont gérés par une régie municipale la Régie des Transports de Marseille (RTM) pour les bus, le métro et le tramway. Le réseau est articulé autour de :

* un réseau de bus comprenant plus d'une centaine de lignes,
* deux lignes de métro, en partie souterraines, d'une longueur totale de 19 km, mais non accessible aux handicapés[6]
* un réseau de tramway de 11 km comportant deux lignes : la ligne verte (T1), qui relie Noailles aux Caillols et la ligne jaune (T2) qui relie Blancarde Foch à Euroméditerranée Gantès.

Le métro permet de parcourir assez rapidement le centre et la banlieue qu'il dessert mais il reste dépendant d'un réseau de bus qui l’alimente en usagers dans une ville relativement peu dense. Depuis le 25 février 2008, le métro ferme à 23 h en semaine au lieu de 21 h ce qui était le cas auparavant et à 1 h le week end. Le réseau de bus, qui permet de desservir le moindre recoin de la commune, est marqué par une lenteur notable — considéré comme le réseau le plus lent de France — et des fréquences de passage peu élevées — une seule et unique ligne, le «21», affiche une fréquence journalière de 5 à 7 minutes —, celui-ci manque de couloirs protégés notamment dans le centre — les quelques couloirs en place sont mal respectés, tant par les particuliers que par les professionnels. Le réseau de bus reste par ailleurs marqué par l'horaire fatidique de 21 h : au delà un réseau de bus en soirée — Fluobus — prend le relais.
Le nouveau tramway marseillais, mis en service le 30 juin 2007

Le nouveau tramway devait être l'occasion de revaloriser les transports en commun, point de faiblesse notoire de la ville. Cette amélioration reste limitée aux quelques quartiers qu'il dessert, il profite essentiellement à une partie des quartiers Est alors que certains secteurs, dans les arrondissements dits centraux, restent très mal desservis notamment autour de Saint-Victor et de la Belle de Mai. Dans le centre, il traverse des quartiers déjà bien desservis par le métro, la municipalité ayant misé sur lui comme catalyseur d'une revalorisation urbaine du centre ville, s'articulant avec d'autres projets structurels.
Le Vélo

Depuis le mois d'octobre 2007, le dispositif Le Vélo est en place dans l'hyper-centre : de Mazargues à la Joliette et du Vieux-Port au Jarret, 130 stations (de 8 à 30 vélos) seront aménagées à terme pour accueillir 1 000 vélos.

Les accès ferroviaires, aériens et maritimes [modifier]

Le train permet d'arriver directement au cœur même de la ville. Depuis 2001, la ligne TGV Méditerranée relie Paris à Marseille (750 km) en trois heures. La gare Saint-Charles qui permet également de joindre la Bretagne, Lille, Bruxelles, la Bourgogne et la Lorraine directement par TGV. Par contre le projet LGV Provence-Alpes-Côte d'Azur (si toutefois le tracé dit "LGV des métropoles du sud" est retenu) ne permettra pas le prolongement vers l'Italie avant 2020.

La gare Saint-Charles est aussi le point de convergence des principales lignes du réseau régional (T.E.R.). Elle est directement reliée aux deux lignes de métro marseillaises, ainsi qu'à la gare routière et voit passer plus de 200 trains quotidiens.

L'Aéroport International Marseille-Provence, troisième aéroport de province [7] après Nice-Côte d'Azur et Lyon-Saint-Exupéry, se situe à une trentaine de kilomètres de Marseille. Son trafic est principalement orienté vers Paris, (Orly est la première desserte de l'aéroport), la Corse, Londres et l'Afrique Maghrébine, mais Bordeaux et Nantes restent des destinations favorites. Des autobus (toutes les vingt minutes) et des taxis relient en moins de 30 minutes, l'aéroport au centre ville. Il est en plein développement depuis l'ouverture d'une aérogare low cost en octobre 2006. Dés le 14 décembre 2008, l'ouverture d'une gare appelée « Vitrolles - Aéroport Marseille Provence » située au lieu dit Les Aymards, permettra une desserte quasi directe de l'aéroport depuis Marseille, Avignon, Cavaillon via le TER. Un service de navette effectuera la liaison entre cette gare et les différents halls de l'aéroport (cinq minutes au maximum) Le temps de parcours entre Marseille et cette gare sera au maximum de vingt minutes.

Les liaisons maritimes régulières sont au nombre de 220, la moitié étant vers la Méditerranée, l'Afrique et le Moyen-Orient. Elles relient le port de Marseille à 400 ports de 120 pays différents [8]. C'est l'un des principaux points d'accès à la Corse dans le cadre de la Continuité territoriale.

Un climat méditerranéen [modifier]
Mistral sur l’archipel du Frioul et le château d'If

Marseille bénéficie d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec plus de 2800 heures de soleil par année, notamment grâce au mistral, qui souffle en moyenne 93 jours par an. Il y a en moyenne 570mm de précipitations par an[9] et 81 jours de pluie (dont 39 dépassant 2.5 mm), principalement en automne-hiver. La température moyenne à Marseille est de 14,6 °C.

Malgré un climat généralement clément, des épisodes extrêmes sont enregistrés. Ainsi, le thermomètre a atteint - 16,8 °C le 12 février 1956 et + 40,6 °C le 26 juillet 1983. De même, bien que la moyenne annuelle de précipitations entre 1971 et 2000 ait été de 570 mm, le 19 septembre 2000 et le 1er décembre 2003 on a mesuré plus de 200 mm de pluie en 24 heures. Le 14 janvier 1987 [10] et le 7 janvier 2009 on a mesuré plus de 10 cm de neige, ce qui a complètement paralysé la ville[11],[12].
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Message  Admin Dim 29 Mar - 12:41

La devise de Marseille est :

De grands fachs resplend la cioutat de Marseilles (1257) (La Ville de Marseille resplendit par ses hauts faits), qui a été traduit en latin Actibus immensis urbs fulget Massiliensis, depuis 1691.

Autres devises :

Massilia civitas (1675), Massiliam vere victor civesque tuere (1691), Fama volat (1704), Illustrat quos summa fides (1705), Eximia civitas (1816)[réf. nécessaire], Sub cujus imperio suma libertas (devise antérieure à 1660 :prise de Marseille par Louis XIV) traduction sous quelqu'empire que ce soit liberté entière

Étude toponymique [modifier]

Du grec Massalia (situer l'accent tonique sur le i conformément à la langue grecque), a été fondée par des marins venus de Phocée, Phokaia en grec. Cette racine est toujours associée à la ville de Marseille.

Cependant, plusieurs hypothèses[20] sont fournies sur le premier nom de Marseille. La première concerne l'opinion courante qui donne Mas-Salia, la résidence des Salyens. Or, si le premier mot est provençal, le second est latin. Aussi, certains ont penché pour le grec Mασσα (Massa). En effet, les Phocéens avaient pour habitude d'apporter d'Asie Mineure le nom de Massa à des villes, à des châteaux, rivières, etc. On trouve par exemple plus de trente Massa en Italie ; sachant que les mots Mαζα ou Mασα signifient en latin Libum, offrande de gâteaux sacrés. Quant à la finale λεις, il s'agit d'un formatif des adjectifs, les Marseillais étant des sacrificateurs ; la ville, celle des sacrifices.

Massalia devint ensuite Massilia à l'époque romaine puis en occitan provençal: Marselha [maʀˈsejɔ/maʀˈsijɔ] selon la norme classique ou Marsiho [maʀˈsijɔ] selon la norme mistralienne. On appelle la ville Marsiglia en italien, Marsella en catalan et en espagnol, Marselha en portugais, Marseilles ou Marseille en anglais, Massilien autrefois en allemand (mais Marseille en allemand actuel).

La Marseillaise [modifier]
Marche des Marseillois chantée sur diferans theatres

En 1792, Rouget de Lisle, jeune officier du Génie, a composé à Strasbourg le « Chant de guerre de l'Armée du Rhin ». Cet hymne, qui a été édité, est parvenu à Marseille qui a accueilli la Révolution avec enthousiasme. La ville, envoyant à Paris 500 volontaires, leur offre un banquet, au cours duquel un certain François Mireur chante l'œuvre venue d'Alsace. Elle soulève l'enthousiasme et les assistants la reprennent en chœur. Quand ils défilent dans les rues de Paris leurs voix chaudes de Méridionaux, qui lancent à toute volée les strophes enflammées, électrisent la foule. Le nouvel hymne trouve aussitôt son nom : c'est « la Marseillaise ». Une plaque commémorative de Rouget de Lisle est visible rue Thubaneau au centre de Marseille.
Marseille avant Marseille [modifier]

Le site primitif de la ville [modifier]

La topographie première du site de Marseille grecque est encore largement perceptible de nos jours, malgré les importantes modifications du XIXe siècle Promontoire environné par la mer, il est dominé par trois buttes successives : la butte Saint-Laurent (26 mètres d'altitude en 1840), la butte des Moulins (42 mètres, associée à la butte de la Roquette, 38 mètres), et enfin la butte des Carmes (environ 40 mètres). Les cols entre ces hauteurs recueillaient les écoulements d'eau. Dernier élément de topographie naturelle, la zone du Fort Saint-Jean présentait, jusqu'au remblaiement volontaire pour la construction du fort, une pente vers la mer au nord qui n'est évidemment plus perceptible maintenant[21].

Plusieurs talwegs se déversaient dans le port : l'un entre la butte des Carmes et la colline Saint-Charles, un second beaucoup plus important dans l'axe de la Canebière actuelle et enfin un troisième au sud (axe de la rue Breteuil, appelée vallée Fogaresse au Moyen Âge).

Les traces d'un peuplement préhistorique [modifier]

Le site est occupé depuis longtemps par les hommes ainsi qu'en témoigne la découverte en 1991 de la grotte Cosquer, dans l'une des calanques de Marseille et dont l'occupation entre 27 000 et 19 000 avant notre ère est attestée. Des fouilles récentes ont mis au jour des vestiges d'une implantation néolithique qui remonte à 6 000 avant notre ère, près de la gare Saint-Charles, autour de la rue Bernard Dubois[22]. Récemment, les archéologues ont dégagé ce qui pourrait être des murs en terre crue, des trous de poteaux, ainsi que des outils en silex et des objets en coquillages[23].

Marseille, cité grecque [modifier]

Sa fondation, qui remonte à 600 avant J.-C., est le fait de colons grecs venus de Phocée (aujourd'hui Foça en Turquie), et fut notamment peuplée par les Phocéens fuyant les invasions perses en 546 av. J.-C.. La date est donnée par différents auteurs antiques, avec des variantes ; les découvertes archéologiques ne s'opposent pas à cette date.
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Message  Admin Dim 29 Mar - 12:42

La légende de Ligures Gyptis et Protis [modifier]

Les conditions exactes de la fondation de la ville font défaut à l'histoire de la ville, on ne retient aujourd'hui qu'une légende peu précise. Deux auteurs antiques nous en ont gardé la description : Trogue-Pompée (abrégé par Justin) et Aristote dans sa Constitution des Marseillais.

Le territoire aurait été occupé par une tribu des Ligures, celle des Ségobriges, qui se serait implantée vers le village actuel d'Allauch. Le jour de l'arrivée des Grecs, le chef de cette tribu, Nanos, avait organisé un festin au cours duquel sa fille Gyptis eut à choisir son époux en lui tendant une coupe d'eau. Les Grecs furent invités à se joindre au banquet et le jeune chef de ceux-ci, Protis, fut choisi, scellant ainsi la fondation d'une nouvelle cité qu'il érigea sur les bords de la corne du Lacydon, le petit fleuve qui débouchait au nord-est du Vieux Port[24].

Les Phocéens ont alors construit une cité tournée vers la mer et le commerce. La légende de la rencontre et de l'alliance entre le marin Protis (Phocéen) et de la belle Gyptis (Ligure) établit fermement sa tradition de ville commerciale.

L'évolution de la cité grecque [modifier]

Les fouilles archéologiques ont révélé les vestiges des premières traces de l'habitat grec directement au contact d'un sol vierge sur la partie la plus occidentale du site (butte Saint-Laurent). Dans l'état actuel de nos connaissances, la ville grecque ne semble pas avoir succédé à une occupation plus sommaire indigène. Très vite la ville s'agrandit et s'étend jusqu'au versant oriental de la butte des Moulins. Enfin, elle englobe la troisième butte (dite des Carmes) avant la fin du VIe siècle av. J.-C.. Une dernière extension à l'époque hellénistique lui permet d'atteindre une surface d'environ 50 hectares, que la ville ne dépassera pas avant le XVIIe siècle.

La fortification grecque de la fin du VIe siècle av. J.-C. a été retrouvée en deux points de la ville : au Jardin des Vestiges et sur la butte des Carmes, lors de fouilles d'urgence dans les années 1980. Une reconstruction a lieu à l'époque grecque classique, dans la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C.. Enfin, vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., l'ensemble de la fortification est reconstruite en grand appareil de calcaire rose. Ce rempart est encore visible sur le Jardin des Vestiges (tour penchée et mur dit de Crinas)[25].
Le jardin des Vestiges, découvert en 1967 durant des travaux de construction sur l'emplacement du premier port de la cité phocéenne

L'intérieur de la ville est découpé en îlots, avec des rues à angle droit qui constituent des ensembles cohérents, adaptés à la topographie naturelle du site. Ainsi le long du rivage les voies ont-elles des axes changeants, tandis que les pentes de buttes sont quadrillées de façon régulière[26].

Peu de monuments sont connus ; Strabon (IV, 1, 4) signale l'Ephésion (consacré à Artémis) et le sanctuaire d'Apollon Delphinios. Quelques découvertes archéologiques se rapportent à des édifices religieux : un chapiteau de la fin du VIe siècle av. J.-C. trouvé en remploi dans un mur moderne et des stèles avec déesses assises (provenant d'un sanctuaire à Cybèle ?)[27]. Au pied de la place de Lenche, les caves de Saint-Sauveur sont le seul édifice conservé depuis l'antiquité dont la connaissance avait été gardée ; certains y voient une fontaine antique (F. Salviat), mais plus récemment on a proposé la fonction de grenier à blé ou d'arsenal (H. Tréziny). Dégagé par F. Benoit après la seconde guerre mondiale, ce monument n'a malheureusement pas été gardé intact depuis et est aujourd'hui inaccessible. Cet édifice marquait la limite topographique entre une partie basse (au sud), proche du port et le col entre les buttes Saint-Laurent et des Moulins (au nord, matérialisé actuellement par la place de Lenche). On suppose que l'agora grecque se situait à l'emplacement du forum romain, soit au sud des Caves de Saint-Sauveur[28].

Les fouilles ont révélé par ailleurs un établissement thermal du IVe siècle av. J.-C. à la rue Leca[29] et de nombreux vestiges d'habitat et de rues (en particulier rue des Pistoles ou près de la cathédrale de la Major).

À l'extérieur des murs, les fouilles récentes ont mis en évidence une cadastration établie dès la fin du VIe siècle av. J.-C., ainsi que l'exploitation de carrières d'argile que l'on trouvait abondamment dans le substrat géologique (site de l'Alcazar) ; par la suite se développe au même emplacement une culture de la vigne et probablement d'autres plantations[30]. Les nécropoles nous sont connues soit par des découvertes anciennes soit par la fouille, en 1990, du Parc Sainte-Barbe[31]. Ainsi se dessine un paysage suburbain varié, où le domaine des morts alternait avec celui des vivants.

Colonie grecque rayonnante, Marseille fut le point de départ de la diffusion de l'écriture chez les peuples gaulois, qui ont appris à transcrire leur propre langue en caractères grecs. C'est aussi probablement par la cité phocéenne que furent introduits en Gaule les premiers vignobles[32].

La fin de l'indépendance [modifier]

Marseille, comme le retracent les découvertes, connaît une forte croissance et devient une cité prospère, vivant des relations commerciales fortes avec la Grèce, l'Asie mineure puis Rome. La ville jalouse de son indépendance s'administre librement. La constitution marseillaise se référait à celles des cités ioniennes. La ville était gouvernée par un directoire de 15 « premiers » choisis parmi 600 sénateurs (Strabon, IV, 1,5). Trois d’entre eux avaient la prééminence et l’essentiel du pouvoir exécutif.
Icône de détail Articles connexes : Bataille de Marseille (49 av.J-C) et Bataille de Tauroento.

Au cours du deuxième siècle avant notre ère, Marseille se retrouve confrontée à la puissance grandissante de ses voisins gaulois, en particulier des Salyens. Pour faire face à leur menace, la cité phocéenne fait appel à son allié romain qui est devenue la grande puissance méditerranéenne. Cliente de Pompée et de Jules César, elle refuse de prendre parti entre les deux en -49, tout en accueillant les émissaires de Pompée. Assiégée par trois légions pendant deux mois par César puis par son légat Trebonius, elle est enfin prise (Bellum Civile, livre I, 34-36, etc.). Elle est privée ensuite de ses colonies et doit se soumettre à Rome. Les Romains la rattachèrent à la province Narbonnaise.

Marseille, ville romaine [modifier]

À l'époque d'Auguste, la ville connaît une nouvelle grande phase de construction. L'agora-forum est reconstruit comme en témoignent les fragments de dallages découverts par F. Benoit au sud des Caves de Saint-Sauveur. Le forum était bordé à l'ouest par un autre grand édifice, le théâtre, dont quelques gradins ont été conservés jusqu'à nos jours dans l'enceinte du collège du Vieux-Port[33].

Des thermes sont installés le long du port également à la même époque. Les vestiges, remontés sur la place Villeneuve-Bargemon, sont visibles quasiment à leur emplacement d'origine derrière la Mairie.

Pendant le Haut Empire, la zone portuaire est considérable[34]. Elle s'étend sur la rive nord du port, suit la corne du port (Jardin des Vestiges) dont le quai est reconstruit à l'époque flavienne, et se prolonge au fond du Vieux-Port actuel. Dans cette zone, les fouilles de la place Général-de-Gaulle ont dégagé une grande esplanade empierrée qui peut correspondre à des salines aménagées. De nombreux entrepôts à dolia sont connus ; une partie de l'un d'entre eux a été conservée en rez-de-chaussée d'un immeuble (Musée des docks romains).

Les fouilles archéologiques de ces quinze dernières années ont montré la vitalité de la ville. Puis, durant le Bas Empire, la ville semble décliner légèrement au profit vraisemblablement d'Arles.

Marseille durant l'antiquité tardive [modifier]

La ville se développe à nouveau à partir du Ve siècle de notre ère. À l'intérieur de la ville, la construction d'une première grande cathédrale marque la puissance d'un évêque, probablement Proculus, qui tient à rivaliser avec Arles. Deux basiliques funéraires ont été retrouvées en fouille[35]. L'une, hypothétique, fouillée pour moitié dans l'emprise des immeubles du Cours Belsunce par J. et Y. Rigoir en 1959, et par G. Bertucchi dans la construction du Centre Bourse en 1974. La seconde est clairement attestée par la fouille de M. Moliner, rue Malaval (2003-2004), avec la découverte d'une memoria intacte sous le chœur[36].

Sur la corne du port, comblée, se développe un habitat dont on retrouve la trace, hors les murs, jusqu'à l'actuelle bibliothèque de l'Alcazar (fouille M. Bouiron). Sur ce site, on a pu mettre en évidence une continuité directe avec les constructions romaines ; un groupe de bâtiments se développe progressivement entre le Ve siècle et le VIIe siècle, avec dans un dernier état, un vaste bâtiment de type entrepôt. Les bâtiments sont abandonnés au début du VIIIe siècle[37].

La vitalité du commerce est perceptible par les découvertes de productions céramiques venant de toute la Méditerranée, témoins privilégiés des marchandises qui affluent à Marseille durant la période ostrogothique et mérovingienne.

Prise dans les remous des conflits entre rois Francs, la ville semble perdre de son importance à partir de la reprise en main de la Provence par Charles Martel et le pillage de la ville qui l'accompagne.

La ville médiévale [modifier]

Passé l'an mil, Marseille se révèle à nouveau un port florissant qui participe aux Croisades. Les Marseillais sont présents en Afrique du Nord et possèdent un quartier à Saint-Jean d'Acre. Si la prise de cette dernière met un terme à l'aventure en Terre Sainte, leur présence est largement attestée en Méditerranée tout au long du Moyen Âge. La prise de la ville par les Catalans en 1423 et la destruction qui s'en est suivi ont occasionné un profond déclin à la fin du Moyen Âge.

Marseille aux IXe et Xe siècles [modifier]

Nous possédons peu d'information sur la Marseille carolingienne. Nous savons que vers 780, l'évêque Mauronte s'attacha à reconstituer le patrimoine de son église, alors dispersé. Plus tard, nous voyons à travers le polyptyque de l'évêque Wadalde (entre 814 et 818) que la gestion des biens de l'église, comptabilisés de façon rationnelle, est semblable à celle que tiennent à la même époque, les grandes abbayes du Nord de la France. S'ensuit une période difficile pour Marseille, qui est pillée par les Sarrasins en 838 et par les pirates grecs en 848[38]. Marseille se relève lentement de ces dévastations. Dès 904, l'abbaye de Saint-Victor se voit dotée de la rive sud du port par le roi de Provence Louis l'Aveugle. L'absence de mentions dans les chroniques nordiques ne permet pas toutefois d'imaginer que Marseille perd sa place de porte vers la Méditerranée. Il faut toutefois admettre que l'époque reste incertaine, avec les démêlés des derniers carolingiens tout entiers tournés vers l'Italie et n'hésitant pas à traiter avec les Sarrasins lorsque leurs ambitions le nécessitent. Ainsi en 923 ils dévastent le monastère de Saint-Victor et le territoire marseillais. À partir du milieu du Xe siècle, la situation se stabilise. Le comte de Provence choisit un frère de l'évêque Honoratus de Marseille, fils d'Arlulf de Marseille, Guillaume, comme vicomte de Marseille. Ses descendants seront pendant plusieurs générations soit évêque soit vicomtes de Marseille.

La topographie de la ville se laisse difficilement percevoir[39]. Il existe une fortification réduite sur le sommet de la butte Saint-Laurent, c'est le château Babon (castrum Babonis) des textes du XIIe siècle Le nom de Babon fait référence à un évêque, mentionné à propos d'un polyptyque perdu de l'abbaye de Saint-Sauveur, et qui pourrait avoir exercé au cours du IXe siècle La délimitation de cette enceinte est difficile car cette fortification a déjà pratiquement disparu à la fin du XIVe siècle Aucun vestige n'en est connu. Englobant une partie de la ville haute appartenant à l'évêque, elle devait contenir la zone du fort Saint-Jean et arriver jusqu'à la rue Fontaine-des-Vents, au voisinage de l'actuelle place de Lenche. M. Bouiron a mis en évidence, au contact de cette fortification, un deuxième ensemble fortifié centré autour de la Major, le bourg de la Major qui contient une partie de la butte des Moulins. La mention dans la charte de 904 d'un castrum a été interprété anciennement comme une mention du Château Babon. Il semble plus vraisemblable de voir, en association avec d'autres mentions d'archives, une troisième fortification, celle-ci relevant du comte, autour de l'ancienne porte d'Italie et du Tholonée, lieu de perception du péage. Ainsi se dessine une ville multipolaire, à l'image de tant d'autres villes du haut Moyen Âge.

Le renouveau du XIe siècle [modifier]

Durant la première moitié du XIe siècle, la stabilité politique et le développement de l'abbaye de Saint-Victor renforcent le développement de la cité. L'indivision entre évêques et vicomtes profite à l'ensemble de la cité, dont la division héritée du haut Moyen Âge s'estompe progressivement. La refondation du couvent de Saint-Sauveur (à l'emplacement de l'église des Accoules), vers 1030, au centre de l'espace situé entre l'ancienne ville comtale et l'ancienne ville épiscopale, a dû s'accompagner d'une renaissance de l'habitat dans cette zone.
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Message  Admin Dim 29 Mar - 12:43

Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation ca me gave grave Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation
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Message  damien Dim 29 Mar - 20:52

karl je pourer savoir où tu apris tout sa?
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Message  Admin Dim 29 Mar - 21:07

non Exclamation Exclamation Exclamation lol! lol! lol!
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Message  damien Dim 29 Mar - 21:41

Ta écrie ou ta fait du copier coler.
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Message  Admin Dim 29 Mar - 21:47

le permier truc et le deuxieme truc jai copier et le reste ca magaver jai coller
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Message  damien Dim 29 Mar - 21:49

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Message  damien Dim 13 Sep - 11:08

kram LA BLAGUE D4UN MARSEILLER QUI VA VOIR SON MEDECIN PARCE QUE IL A LA GRIPE lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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